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Acceptions

by J. Keuz

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1.
Je n’ai pas tout le temps le choix de séparer l’art de l’affectif, Gérer sur le tas reste ma technique. Désolé, se confier en rap, c’est peut-être pathétique, mais trop tard, c’est parti, vous n’aviez qu’à mater le titre. Les archétypes asociaux se complaisent dans leur rôle d’inadaptés… Marketing ! Pas difficile à capter. On se tire des balles dans le pied, surtout chez pôle emploi… à vouloir être honnête quand on ne nous le demande pas. Les contentieux ne s’évoquent pas dans les moments de joie, Ou alors pour vérifier que tout basculer en moins de 5 secondes. On n’aime pas tant être content de soi que de l’image qu’on renvoie. Non ce n’est pas un proverbe. Ou alors je viens de le pondre. L’humain étant ce qu’il est, peu de chances d’être « peace and love »… Laissez le diable tranquille, qui fait le mal ici-bas si ce n’est l’homme ? Mais eh ! ça reste entre nous… Si ça fuite, je saurai d’où ça vient, sans aucune forme de doute. Moi être loin des stades de foot et de leurs divinités, Le but que je me fixe n’est pas encore clairement délimité. Pourtant je m’y attèle coûte que coûte, quasi corps et âme ! Moins têtu qu’obstiné, non corvéable. Bref. Que dire de plus qui soit digne d’être su ? On sait déjà tout sur tout le monde depuis internet… Allez, facebook c’est comme le reste dans le fond. Ce n’est pas le principe qui est de la merde, c’est ce que les « beauf » en font. 2nd couplet Je n’ai pas tout le temps le cran d’être franc, donc pour vous parler, j’utilise la rime. Mais à vrai dire, je comprends que vous préfériez écouter autre chose, Et après tout, je n’ai pas une mission civilisatrice. Ceci étant dit, assumez tenants et aboutissants, si vous voulez parler de trucs abrutissants. Non, je ne suis pas un putain de redresseur de torts, je me balance moi-même entre hurlant et rugissant J’ai ralenti le flot, et le rythme des sorties. Je n’ai pas envie de sombrer, cette nuit je vais dormir… L’esprit peut être sordide, je ne vais pas en dire trop, Quand Hendrix part en disto, les guitaristes le décortiquent et l’exproprient… La vie d’artiste, ce n’est pas une sinécure, pigez ça ! Tout ceci n’est que pur cinéma et escroquerie ! Mais eh ! ça reste entre nous… Si ça fuite, je saurai d’où ça vient, sans aucune forme de doute. Moi être loin des salles de shoot, désinhibé, Niveau rap, autant vous le dire, je me fous du serment des initiés. Et il n’y a pas que ça… Il y a que je me tape aussi du sort des connards de Tsahal et d’Al Aqsa. Ouais, et plus encore de leurs porte-paroles nationaux. Le milieu est truffé de soraliens autant que place beauvau ! Je coupe court à toute polémique, sans comédie : Je n’ai toujours pas trouvé comment me faire comprendre sans en prendre les risques. A ce propos, j’ai ma petite idée sur qui a refourgué la colère et le politiquement incorrect à bon prix aux débiles… Tant qu’on n’aura pas les représentants qu’on mérite, Ils se sentiront ici comme des caisses à outils dans une casse auto.
2.
A l’âge de la désinvolture, je n’ai trop souvent croisé que des impostures, Et des mentalités plutôt moutonnières… Les bergers n’ont qu’à se poster à la sortie des pouponnières. J’ai fui les études supérieures et ses longs refrains, Les clichés sociologiques les plus coriaces y vont bon train. Les « on verra bien », naturellement, à part à être mature prématurément, ça ne mène à rien. Je ronge mon frein dans les débats d’idées, si les « bac + 2, 3, 4… » savaient ce que je pense de leur façon de tout schématiser… ils s’empresseraient de dire qu’ils ne se sentent pas visés. « Untel a dit »… Je m’en fous, je ne sais pas qui c’est ! Quelle que soit la thèse qu’ils élaborent, Je me demande ce qui les pousse à penser que la perception qu’ils ont des choses est la bonne. Persuadés qu’ils sont de changer la donne, leur assurance leur va comme un gant… Ceci est mon dernier ras-le-bol. Refrain En bas s’apparente à nulle part, c’est de là qu’on vient, Apparemment ça partait mal, mais ça tombe bien. Sur notre carrière professionnelle, on est lucides, mais écoutez nos chroniques et dites-nous si ce n’est pas une réussite. En bas s’apparente à nulle part, c’est de là qu’on vient, Apparemment ça partait mal, mais ça tombe bien. Couplet 2 Je n’ai pas évolué au milieu de ruelles cradingues, Juste dans une petite cité de province avec deux trois « zinc » Toujours prêt à la représenter, même en leur absence. Longtemps eu du mal à admettre que ça n’a pas de sens. Maintenant ça va mieux… Oui, le partage des galères accentue le sentiment d’appartenance à la meute. Pas besoin de sortir de l’EHESS pour appréhender l’extrême diversité des trajectoires simples… Loin de moi l’idée de croiser le fer systématiquement, il se trouve juste que j’aime à froisser le verbe sur les thématiques chiantes, sans diplôme ni VAE, et franchement quand j’entends certains spécialistes, Je me dis que mieux vaut ne pas s’en remettre à eux. Donc, en mon propre honneur, et en 2 mots, J’ai grandi dans ce genre d’endroits où la couleur de fond manque de pot… Et n’en tire aucune fierté, sauf quand un gosse de bonne famille imbu de lui-même s’érige en donneur de leçons, et me prend de haut. Vu qu’en bas s’apparente à nulle part et que c’est de là qu’on vient, On peut estimer sans prétentions que ça partait mal mais que ça tombe bien.
3.
Il n’est à l’aise que dans le brouillage de codes… Je ne suis à l’aise que dans le démontage de prod. Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? Si leur cohorte de pseudo chroniqueurs se figurent qu’on espère qu’ils nous laissent une petite place ? Grand cru, petite tasse… Ataraxie. Ouais on se gausse de ce mouv’ et ses aparatchik… Mmm, ça sonne comme un appel douteux… Vos foutus paparazzis devraient recevoir mon numéro sacem sous peu. Je vais où je veux, où le bon vent m’amène… Fuyant les grosses têtes, n’en faisant qu’à la mienne. Et me foutant de savoir si on l’aura un jour en poupe. Vous êtes obnubilés par le nombre de vues, à croire que ça vous rend sourds. Depuis un an ou 2, je me sens comme rasséréné. Merci la petite voix qui m’a asséné « assez traîné ! » Habitués à se démerder seuls depuis le départ, Ça fait que mon caractère indépendant s’accroît de jour en jour. Tout cela rime à quoi ? J’ai pas d’idée précise… Des cons préfèrent mes textes de quand j’étais quasi dépressif. On côtoie pas les MC’s à l’esprit rétréci, cloîtrés dans leur petit milieu fait de clichés précis… Merde, les mecs, sortez de vos datchas ! Le rap c’est pas que « freestyle et captcha » ! Quand j’écoute du dub, j’implore pas Jah… Vous passez votre temps à nous dire que votre style est magistral, moi pas, ils le savent déjà. Refrain Tu t’attendais à du white trash, du son pour collégiens ? Tu t’es trompé de lien. J point mauvais chien. Tu t’attendais à de la trap, du son pour tropézien ?! Pfff… Haut les mains ! Et ben ?! Je vous parle en indonésien ?? Tu t’attendais à du white trash, du son pour collégiens ? Tu t’es trompé de lien. J point mauvais chien. Tu t’attendais à de l’attrape-couillons qui connaît rien ? Pfff… Haut les mains ! Mauvais chien ! Mauvais chien ! Couplet 2 Les gens zélés me répugnent. Evidemment, les tenants des anges ailés me réfutent. L’époque est aux messies, aux prophètes youtubeurs… Tu as le bac ? + 6, 7 ? Pfff… ça compte pour du beurre ! On est nos propres tuteurs niveau sens critique, Et heureusement qu’on a poursuivi là où l’école a échoué. Et oui l’époque est dingue. Nan, c’est plus subtile, elle est sarkozyste et Nicolas est s’coué ! Mon rap a pris la hargne pour épithète, Si bien qu’on est de moins en moins tentés d’en revendiquer l’étiquette. A croire que ce pays a une réputation de tazon à tenir, Il met 2-3 ans à décortiquer mes épîtres, merde ! Un pote m’a dit « sois plus pédagogue »… Je veux bien ! Mec, je leur dis de se rendre à l’évidence, ils me demandent le chemin ! C’est usant ! On n’a plus le temps, ou plutôt, plus les nerfs. Si tu préfères, il y aura toujours des glandus, j’y peux rien. REFRAIN
4.
Ça devrait être assez rapide et concis, je continue d’éviter mots-valises et poncifs, galère à ne pas laisser la colère guider mon stylo… Acide et nocive, clairement mauvaise conseillère. Admettons… Pas aussi compliqué qu’on le dit de voir du positif dans nos saillies et conflits. Mais admettons, admettons que si… Je me dis, quitte à vider son sac, autant puiser sa poésie dans des fonds de théière. Donc mets-y du cœur si tu es de ceux qui me jugent, j’ai une sainte horreur de la demi-mesure ! Trève de lapalissade. Merci de nous épargner ton spitch sur nos horizons précaires, je ne prends pas la carte vitale. Emotif ? Un peu de pudeur, fais comme tout le monde, vas dilapider ton smic au rade, c’est la seule issu. Attends, je resitue… Quand il est question de se mettre à nu, on ne parle pas de quitter son slip… Ça, tout le monde sait le faire ! On croule tous sous les torts. Je ne suis pas de nature feignante, mais prendre sur soi demande beaucoup trop d’efforts ! Les gens biens encouragent à conjurer le mauvais sort. Je vous encourage à vous démerder tous seuls comme des grands. Je ne sais pas si je m’égare ou si je vise juste, en cherchant à m’émanciper de notre condition grégaire… Pour être franc, je m’en fous tant que se résorbe ce mal de crâne. Je vois trop ce lot de clichés comme un énorme sac de frappe. Mais bref, j’ai dit que ce serait rapide et concis. J’espérais juste en laisser quelques-uns la mine déconfite. Entre ma colère et mon stylo, c’est une lutte intestine inter-minables, une guéguerre sans fin. Quoi ? Moi, retenter tel et tel tremplin ? Laisser des pignouf s’estimer aptes à valider mon style ? Non, nos ondes n’empruntent pas les mêmes fuseaux… J’ai perdu le fil, certes, ça vaut toujours mieux que perdre du flow. Ou être tétanisé par la peur du vide… Quelle que soit la profondeur du propos, et l’ampleur du risque, La chute se doit d’être à la hauteur du saut.
5.
6.
(J. Keuz) J’ai passé plus d’une décennie à gloser sur nos conditions… En résumé, misérables, si l’on y songe. On dit souvent des silences qu’ils en disent long… Mais en vrai y’a rien à déduire du vide. Rien. L’éternité des expectatives. Celle qui fait griller clope sur clope sans transition beaucoup de citadins trentenaires complètement névrosés, coupables de s’être trop tôt laissé persuader qu’il fallait se poser. Exposés aux compèt’ les plus triviales, Consentant au jeu social sans grandes convictions. Des pièces aux mises en scène ignobles. Tu peux passer toute une vie dans le déni du fait que la terre entière t’ignore. Indéniablement, la trotteuse grignote nos ambitions invariablement. Et aller faire les courses devient une source d’angoisse absurde. Et se ressasser que c’est à peu près la même dans la tour d’en face rassure. Et la détresse s’agglomère sous les yeux des gens pudiques. Tout le monde éprouve la même honte à pleurer en public. Il n’y a rien à déduire du vide, hormis peut-être dans l’interstice où on se met à entrevoir la chute. Qu’ils se murent dans le silence, ou les nuisances, Toutes les mégapoles du monde dégueulent de suicidaires en puissance. Des coquilles aux enveloppes corporelles armées. Difficile de deviner ce qu’il se trame dans les crânes d’escalier. Regards en chiens de faïence, humeurs en dents de scie… Un jour j’ai compris qu’on naît seuls, depuis j’hiberne quand j’y repense. Cercle vicieux, mauvaise habitude à tordre, sentiment d’inachevé, corde sensible… 30 piges. Des recueils qui transpirent le pathos. La cause ? On ne fera de vieux os que dans nos cercueils. Le sort s’acharne pourtant à ce qu’on reste calmes. La face cachée de la lune fout le vertige… On est que dalle.
7.
De 2 choses l’une. Je tente l’étape d’après, ou je vise le repos de l’âme, ma lame dans un repose-plûme. Des années que je ne compte plus les heures passées à l’aiguiser, Pour rédiger mes aveux posthumes. Les distrib c’est toujours des comptes d’apothicaires… Saperlipopette, ils savent trop y faire, c’est fini. Financièrement, pour s’y retrouver en major, faut leur faire des tubes… Tu m’as bien regardé ? Leurs mères les [µ#!] Je récidive, dans la prise à parti. Tir groupé. Comment mieux honorer une fonction aussi redoutée ? Rimes, couperets, refrains, hapax… Précision imparable. C’est tout ce que j’ai de commun avec les rapaces. On la garde, coupez ! Applaudis l’acteur qui ne tourne pas de clip-tuto pour des geek d’apprentis rappeurs. Qui eux, ne s’affranchissent pas de leurs rôles d’abrutis… Merde, ça brasse de l’air ! On est cernés par une armée de ventilateurs. Refrain Etre plébiscité par les 15-20 ? Plutôt me jeter sous le train-train. Leurs maisons closes de disque divisent leurs revenus par 3… Mon sourire en coin le plus narquois. Etre plébiscité par les 15-20 ? Plutôt me jeter sous le train-train. Notre liberté d’envoyer se faire mettre quiconque quand bon nous semble ? Totale et non-négociable. Ça tombe sous le sens… Couplet 2 S’époumoner de la sorte n’a pas de sens, j’avoue… D’autant que ça rapporte rarement autant que ça coûte. Les jours où le taf me les brise menu, Je me dis que l’industrie a fait s’égarer certains des plus grands artistes de rue. Tout ceci me rebute à haute dose. Quand tu y penses, c’est ouf de se dire que notre seul gage d’indépendance c’est de vivre d’autre chose… Mais bon, noyer ma passion dans l’argent ? Nan… Tu oses me confondre avec ceux qui se perdent en nageant dedans ? On n’a pas le même langage, vocal ou html… Je parle musique et âme, ils me parlent de… Savent pas à côté de quoi ils passent, tant pis pour eux. Pas besoin d’en dire plus qu’une rime ou deux. Mec, plutôt le train-train qu’être plébiscité par les 15-20 ! Tiens-tiens ! Quelqu’un de bien vient de tirer 6 coups de feu ! Soit dit en passant sans rentrer dans le bilan compta, Les soi-disant proches qui chopent tout gratuitement, n’en sont pas. Refrain Etre plébiscité par les 15-20 ? Plutôt me jeter sous le train-train. Y’a les goûts et les couleurs, et je ne suis pas une gendarmerie… Mais avouez que les concerts de rap ne sont devenus que de grandes garderies. Etre plébiscité par les 15-20 ? Plutôt me jeter sous le train-train. Couplet 3 Couplet 3, que chacun continue de ne pas me parler du rap français qu’il écoute. Je n’écouterai pas. Mauvais chien, rat dans la soupe. Comme une césure. Ce que je vous prépare ? Sans commune mesure… Ça rappe dans la soute… Affirmatif, tu peux passer toute une carrière dans le succès d’estime. Rien à foutre. J’esquisse les contours d’un prestige. Genre chant d’esclave. Les promoteurs de grands spectacles n’auront jamais vraiment cette classe. Je ne serai pas l’énième martyre des lois marchandes. Qui font qu’on ne se souvient pas des noms qui ont fait qu’on se souvient de Samarcande. Tu as demandé le jour ? Mon offre, c’est la nuit. Dommage. Il n’y a qu’en m’écartant des carcans que je m’épanouie. Voilà, et ceux qui me rejoignent voient très bien ce que je sous-entends… Donc ça tombe sous le sens qu’on bouge ensemble. Et que les autres aillent tout bonnement se pendre.
8.
Assis sur une cocotte-minute… Gazprom, Shell, Total Fina Elf, Microsoft, Linux… A faire mine que l’anecdote d’ado bourré d’un pote m’intéresse… Encore dans mes rêves, les reins défaits. Le casque autour du cou, comme en guise de ceinture de sécu… La nuit fût brêve, je récupère. C’est juste un dernier jour sur terre à passer, à me ressasser que tout va bien depuis que plus rien ne m’effraie. Je suis fatigué. Plus envie de réagir à ce que j’entends, je t’assure, tu ne veux pas savoir ce que j’en pense. Chacun ses rêves et sa quête, tu cherches à te mettre cher ? Moi à saisir ce que la vie me veut depuis l’enfance, et à retourner dedans sans gueuler « crotte de bic » ! Combien écoutent du rap d’aigri pour se reprocher leur propre mode de vie ? Je ne comprends pas, c’est comme pour ce qu’on branle là… Alors je rature toujours plus en me disant que ça compensera… Le mieux, c’est encore que je n’essaie pas de répondre. Du moins, tant que mes paroles ne trahiront pas mes songes. Tu vois le concept ? Un blanc ne demande pas à un noir qui « chill » au soleil s’il fait bronzette… Non, donc ne te sens pas obligé de parler quand je veux fuir. La brièveté des rapports humains m’empêche de les entretenir. Les soirs où la solitude me tend ses 2 bras comme une allumeuse, je ne bouge pas de mon siège… Non, je n’ai pas vu Keuz.

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credits

released May 10, 2016

Textes et chant : J. Keuz
Artwork : Yannick Françoise
Mixage : Stig (sauf track 3 par Scoop)
Mastering : Stig, avec l'aide précieuse du Parasite

© 2016 Warooba Records

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Label pluri-esthétiques indépendant. Eclectisme sélectif.

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