LIVRE : 72 pages / 32 photos / 27 poèmes / 11 textes
CD : 12 morceaux
Tous les exemplaires sont numérotés et dédicacés.
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Compact Disc (CD) + Digital Album
album "Brouillard" de Pti'Sam en version CD (pochette kraft)
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Livre seul (sans l'album CD) du projet "Brouillard" de Pti'Sam
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lyrics
Monde hardcore, monte dans les étoiles et de là-haut check le décor.
Enfermé dans les sphères de la bêtise, sans métaphores.
Passer son temps à attendre
Que les moments de bonheur se ramènent en renfort.
Les petits gens d'ici ont remplacé l'espoir par la patience,
Stratégie mentale au bien-être, voire aisance à relativiser sur sa propre vie,
Mater le temps s’écouler sans en avoir envie.
Prendre conscience que sa vie à quelque chose de routinier,
Se le prendre dans la gueule, que notre travail nous a dépassé.
Pense à l'ouvrier qui met son cerveau en stand-by,
Sept heures d'affilées, le même mouvement la même tâche.
C'est un coup à perdre le goût de la réflexion,
L’envie de se battre, plus facile de baisser le fion.
Même les syndicalistes jouent à l'Euro Millions,
Logique, le prolo veut sortir de sa condition.
Dans les moments de calme, on cherche le sens de nos vies.
La tête fait des saltos et j'en ressors aussi vide.
Ça pousse à l'insomnie, je passe des nuits à ruminer,
Penser à rien c'est impossible, je mets un DVD.
Peu d’espoir dans tout ce que j'ai pu imaginer.
Je rêve de balancer des pierres, de décrocher des pavés.
Faire un gosse dans cette ambiance, ça demande réflexion,
Je déconne, la vie est belle, belle comme une révolution.
Si je mets de côté les morts, les tortures des gosses, les femmes qu'on a violées, les corps démantelés, Les bombes, les balles, les kamikazes, les guillotinés, et les pendus haut et court et moi j'ai,
L’impression d’être ailleurs, alors qu'on est en plein dedans.
Le réveil est amer ; merde je n'ai que vingt-cinq ans.
Je carbure à la joie de vivre, à la zik et aux rires des miens,
La première conséquence des deux critères cités à la fin.
Nos plaisirs éphémères sont-ils la clé du bonheur ?
Combien ont transformé leur désespoir en rancœur ?
Comme un mauvais rencard, entre rage et douleur,
Soudain je n'ai plus la sensation de faire du bien à ma terre.
J'essaye d'assumer mes torts, d'avancer comme tout le monde,
De couper le bon fil du minuteur de ma bombe.
La vie nous a fait démineur en période d'essai,
Impossible d’éviter ça, alors je m'accroche et j'essaie.
On n’est jamais ensemble, on n’est jamais soudé.
Si c'est pour que ça ressemble à votre putain de 14 juillet,
Je préfère rester dans mon coin à lire Kropotkine,
Exhibez vos armes, moi je penserai aux victimes.
Parce que je ne verrai jamais le changement que j’espère,
Le genre de truc radical qui ferait peur à nos mères.
Calmez-moi ! Laissez la mienne partir à 60 ans,
Avant que ça soit plus qu'une envie de faire péter vos gouvernements.
J'ai pris la route de l’espoir et malgré cela,
J’n’ai pas lâché mes doutes qui suivent chacun de mes pas.
Je ferais la guerre à tous ces bâtards qui se mettront sur mon chemin,
Je suis malade et eux n'ont pas de vaccins.
C'est incurable, j'ai la rage moderne,
La haine de qualité, la ferveur d'un héritier de l'espagnole guerre.
Un passé de résistant me suit comme une ombre,
je suis le réveil anarchiste enfoui sous les tombes.
J'ai évolué dans le rap Léo Ferré en beatmaker
Brassens au top one de tous les kickeurs.
Je crois que la boule qui est en moi est pleine d'essence,
et en lutte permanente avec mes principes de non-violence.
J’ai le préjugé en ligne de mire dès que je mets le nez dehors,
Ce ne sont pas vos uniformes qui me réconfortent.
On est tous le stéréotype d'un autre,
J’ai poussé moi-même la solidarité à la faute.
Tout le monde s'en fout, le peuple est complètement aliéné,
Arrêtez d’écouter ce qu'on veut vous faire avaler.
Les grands de ce monde n'ont rien à foutre de vos vies de merde,
Les socialos sont comme les autres à la botte du système.
Il serait temps de couper les ponts, de lever le ton,
L’admiration de votre nation n'est qu'abomination.
Étouffez-vous avec l'amour de votre patrie,
Soyez fier de mettre vos frontières à l'abri.
Bande de cons, je perds mon temps à tenter de vous convaincre,
Les yeux dans le cul, et la lumière humaine éteinte.
Je n’sais pas vous, moi je suis démuni ;
Combien à être dans la merde ? Si peu à être unis.
On a tous entre les mains la flamme qu'ils essayent d'éteindre,
Nous sommes le feu qu'ils n'arrivent pas à atteindre.
La terre est cramée et mes fleurs crèvent
Les semences que je postillonne sont des rêves.
Fresh off his appearance on “Cowboy Carter,” Shaboozey presents his killer alt-country debut, available here on limited wax. Bandcamp New & Notable Apr 15, 2024